Sur les 5 dernières années, 147 féminicides ont été recensés, dont 27 en Province de Liège (18%)[1]
La ligne Écoute Violences Conjugales a reçu 21 704 appels en 2020
1 femme sur 5 a été victime de viol[2]
Seules 5% des femmes victimes de viol contactent la police[3]
53 % des affaires de viol sont classées sans suite[4]
En l’espace d’un an, 2/3 des femmes âgées entre 16 et 29 ans ont été harcelées[5]
Les femmes sont 27 fois plus susceptibles d’être cyberharcelées que les hommes[6]
Les violences faites aux femmes sont partout : à la maison, dans la rue, sur les lieux de travail, sur internet…
Elles sont multiples : psychologiques, physiques, sexuelles, administratives, économiques…
Elles touchent tous les milieux sociaux et culturels.
Elles forment un continuum : les « blagues » sexistes contribuent à minoriser les femmes. Et toute minorisation des femmes contribue à minimiser les violences, et donc à rendre leur condamnation plus difficile.
Elles ne sont pas « naturelles » : elles peuvent être évitées grâce à une politique de prévention ambitieuse.
Elles sont politiques : elles permettent à un groupe social – des hommes – de maintenir un rapport de pouvoir sur un groupe social opprimé – les femmes.
[1]Blog Stop féminicides
[2]Sondage d’Amnesty International et SOS Viol, 2020
[3]Enquête des universités de Gand, de Liège, et l’INCC, 2021
[4]Sondage d’Amnesty International et SOS Viol, 2020
[5]Étude de l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), 2021
[6]Rapport du Lobby européen des femmes, 2017